Novak Djokovic n'a pas encore fait une croix sur l'Open d'Australie. Le numéro un mondial, qui ne pourra pas participer au Grand Chelem 2022 en raison de l'annulation de son visa, a l'intention de revenir jouer à Melbourne à partir de 2023. Le président de Tennis Australia, Craig Tiley, a récemment été interrogé par la chaîne de télévision australienne ABC et s'est montré rassurant à ce sujet. Il a déclaré : "Oui, ce sera son intention. En fin de compte, il est le numéro un mondial et il aime vraiment l'Open d'Australie". Lors de l'interview, Craig Tiley a également abordé le "cas Djokovic" et a assuré que des "conditions sans cesse changeantes" et une "mauvaise communication" de la part du gouvernement fédéral australien avaient conduit à cette situation et avaient empêché le numéro un mondial de participer au tournoi en raison de son absence de vaccination contre le coronavirus.
Tiley ne s'attend pas à ce que Djokovic porte plainte
CraigTiley a également ajouté que face à la menace de la variante Omicron, il y avait "beaucoup de contradictions et de complexité dans les informations reçues". Daniel Andrews, Premier ministre de l'État de Victoria, dont Melbourne est la capitale, a confirmé que tout cela aurait pu être facilement évité. "Rafael Nadal a raison. Toute cette histoire aurait pu être évitée s'il avait simplement été vacciné", a déclaré l'homme politique. Cette personne pense qu'elle est plus importante que le tournoi, mais ce n'est pas le cas". Tennis Australia aurait pu poursuivre Novak Djokovic et son entourage en justice afin d'obtenir le remboursement des frais de déplacement et de justice. Craig Tiley a toutefois déclaré que sa fédération ne s'attendait pas à un tel résultat, malgré les récentes révélations d'un média australien qui a assuré que Tennis Australia avait pris en charge une partie de ces frais. Ces révélations ont été très rapidement démenties.