Gaël Monfils : "Les victoires contre les grands gaillards me manquent".

Gaël Monfils : "Les victoires contre les grands gaillards me manquent".

Après sa défaite aujourd'hui à Madrid contre Novak Djokovic, le Français Gaël Monfils a fait un petit détour par la conférence de presse.

Comment analysez-vous votre défaite contre Novak Djokovic (6-3, 6-2) ?
" Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau. Beaucoup d'occasions que je n'ai pas su saisir. Je n'ai pas réussi à être bon entre la défense et l'attaque, beaucoup de fautes (31 au total) quand je voulais prendre le jeu à mon compte. Il y a aussi eu de bonnes choses, mais nous devons continuer à nous améliorer. Aujourd'hui (mardi), j'ai raté beaucoup de choses. J'y suis allé et à chaque fois, il y avait dix ou quinze centimètres de trop. Il faut continuer à s'entraîner à tout cela".

Ils ont eu cinq balles de break, lui seulement trois. Résultat : 6:3, 6:2 pour lui. Est-ce frustrant ?
"Non, c'est le jeu. Il y a des moments où je n'ai pas vraiment réussi à faire ma transition, à être un peu bombé, à continuer à jouer, à le laisser venir et à changer un peu plus de rythme. J'ai beaucoup péché au moment où c'était à moi d'être agressif. Il a pris des risques sur quelques balles de break, cela est passé".

Comment jugez-vous le niveau actuel de Djokovic ?
"C'est difficile pour moi de le juger correctement. Il fait des choses qui sont moins agréables pour moi. Je pense que je le fais bien jouer. Il te pousse à donner un peu plus, à prendre la balle un peu plus tôt, à frapper un peu plus fort. Il ne joue plus aussi bien depuis qu'il est revenu parce qu'il ne gagne pas (de titres), mais il joue toujours très bien ! Donc quand on dit qu'il est prenable... Il est solide ! Néanmoins, il faut faire un gros match pour le battre. Il est toujours le numéro un mondial. Il a certes moins de victoires que d'habitude, mais il en a quand même beaucoup. Personnellement, je n'ai pas atteint la finale à Belgrade. Il joue de mieux en mieux. Aujourd'hui (mardi), il a joué simplement et efficacement. Moi, j'ai fait un match moyen. Le score est de 6-3, 6-2".

Quelles sont vos possibilités d'amélioration pour le reste de la saison sur terre battue, alors que le Masters 1000 de Rome et l'Open de France se profilent ?
"Il faut travailler sur tout. Tout améliorer pour pouvoir battre les meilleurs. Mais sur certaines séquences, j'ai senti que je pouvais faire ce que je voulais, que j'étais bien physiquement et que je trouvais les trajectoires que je voulais. Si je suis bon, si je suis loin, si je bombarde bien la balle et si je réussis mon changement de rythme, alors je suis ennuyeux. Je suis confiant et je peux continuer à travailler sur ce point. Rome sera un grand tournoi, des premiers tours difficiles, peut-être jouer à nouveau contre une tête de série et se donner à nouveau une chance de se tester. Les victoires contre les grands me manquent. Gagner contre des bons, ce sera la clé".