Ces jours-ci, le tribunal de Dorset, dans le sud de l'Angleterre, se penche sur les circonstances dans lesquelles Emiliano Sala a perdu la vie le 21 janvier 2019 dans un accident d'avion qui a également coûté la vie à Dave Ibbotson, le pilote du Piper PA - 46 Malibu, à bord duquel le footballeur argentin devait alors se rendre à Cardiff.
Ce jour-là, les conditions météorologiques étaient mauvaises et l'avion s'est écrasé au large de Guernesey une heure après le décollage. Treize jours plus tard, l'épave de l'avion a été retrouvée à 67 mètres de profondeur et contenait encore le corps sans vie de l'éternel canari nantais, qui avait également joué à Bordeaux, Orléans, Niort et Caen durant sa carrière française.
Empoisonné au monoxyde de carbone
Parmi les révélations faites cette semaine dans la banlieue de Bournemouth, il y a la certitude, acquise par les médecins légistes, qu'Emiliano Sala n'a pas vécu le crash conscient. "La forte dose de monoxyde de carbone a provoqué sa perte de conscience avant l'issue fatale. Son niveau de saturation était de 58 %, provoquant une intoxication grave, peut-être due au système d'échappement de l'avion", indique le rapport des experts, publié mercredi par Le Parisien.
En revanche, la mort du footballeur a été causée par le crash de l'avion lui-même, par de graves blessures au crâne et au thorax. Le corps de Dave Ibbotson n'a jamais été retrouvé.