Le grand ultimatum d'Aulas à Bosz

Le grand ultimatum d'Aulas à Bosz

Le message à Lyon est clair : Peter Bosz a un mois pour convaincre le président Aulas de l'idée d'accueillir Laurent Blanc sur le banc des Gones.

Peter Bosz sait à quoi s'en tenir. Alors que l'OL n'a plus gagné depuis le 28 novembre et qu'il compte plus de dix points de retard sur le podium initialement visé à mi-saison, l'entraîneur néerlandais est très lucide sur la situation. Normalement, si j'étais 13e dans un club qui veut jouer la Ligue des champions, j'aurais été viré à cause des résultats", a-t-il déclaré dans une interview au journal Le Progrès. J'aimerais bien rester plus longtemps. J'apprécie la confiance des dirigeants et je me sens très bien dans ce club. Mais je sais que je dois gagner des matches...".

En effet, parallèlement à cette interview, le président Aulas n'a pas contredit son entraîneur et a martelé sa volonté de voir les résultats arriver rapidement sous peine d'une sanction irrévocable. "Peter Bosz est un homme fort. Mais il n'y a pas de résultats à la hauteur. On a dit 'on continue' jusqu'à fin février pour voir ce que ça donne, mais dans ma tête, on ne va pas se mettre en danger", avoue sans détour le grand patron du Rhône sur Europe 1. Nous ne serons pas stupides".

"Blanc ? J'y réfléchis".

Autrement dit, le sursis accordé à l'ancien entraîneur de l'Ajax ou du Bayer pourrait arriver à échéance plus rapidement que prévu initialement. D'autant plus que "JMA" a un objectif clairement défini en tête. "Laurent Blanc ? Oui, j'y pense... À l'époque, j'étais solidaire de Juninho (l'ancien directeur sportif de l'OL avait milité pour le recrutement de Rudi Garcia, ndlr), c'est un garçon qui a une expérience incomparable. Je l'avais vu longtemps pendant la Coupe du monde en Russie (2018, ndlr). J'avais très bien senti cette capacité chez lui. Les choses n'ont pas abouti. Mais on ne sait jamais". Le message ne pourrait pas être plus clair.