On peut toujours crier au génie ou au voleur, il n'empêche que la simulation fait partie intégrante du football, et ce depuis très longtemps Elle a ses origines, ses raisons, ses spécialistes, c'est un véritable geste technique.
La simulation existe depuis au moins aussi longtemps que le pénalty, lui même inventé en 1890. Néanmoins, dans l’imaginaire collectif français,la simulation est un phénomène italo-italien (même si parmi les joueurs actuels Valbuena est bien placé). Néanmoins, si la simulation est aujourd’hui répandue sur les terrains du monde entier, ses plus grands spécialistes s'expriment dans une langue latine : portugais (CR7), espagnol (Busquets), brésilien (Neymar) !
Mais attention ! Il y a plusieurs types de simulation, ah oui c'est tout un métier ! On pourrait les diviser en deux catégories bien distinctes : le faux tacle, que l’on peut élargir au faux contact. Pour le faux tacle, il s’agit donc pour l’acteur d’établir un timing parfait, entre le tacle glissé de l’adversaire et le moment choisi pour s’écrouler.
Puis il y a l'autre type qui est la fausse agression. De loin, la simulation qui révèle les scènes les plus drôles dans le football, il s’agit là de jouer du contact avec un adversaire pour mimer un coup puissant, qui ferait vraiment très mal.
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Vous l'aurez compris, pour qu’une simulation soit bien réalisée, il faut donc du timing et de l'attitude ! Ces chutes provoquent des réactions exubérantes de la part des acteurs des deux camps, les uns criant à l'agression, se faire passer pour "assommé" sur le sol, les autres s'insurgeant contre ce mensonge. Un homme à terre pousse la comparaison jusqu'à se couvrir le visage tout en écartant les doigts, pour observer la situation et constater si sa simulation a fonctionné. Et oui, il faut être crédible. En tous cas, à tous les footeux, on vous félicite car c'est parfois du grand art !