La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Rio n'a même pas encore débuté que les scandales s'accumulent déjà avec une certaine insistance. Après les affaires de sécurité, d'hygiène et malfaçons, c'est désormais au tour des vols. En effet, plusieurs délégations se sont plaintes que des athlètes ont été victimes de vols de leurs affaires personnelles sur le site du village olympique, qui n'en finit décidément plus de créer la polémique.
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Voilà qu'un nouveau scandale fait son apparition avant l'ouverture officielle des Jeux de Rio. Il concerne une nouvelle fois le village olympique, que nombre de délégations ont déjà pris en grippe en raison de son insalubrité et de ses malfaçons manifestes qui ont poussé certaines nations à se loger ailleurs. Cette fois-ci, c'est la délégation danoise qui a révélé qu'elle avait été victime de vols, concernant les affaires personnelles des athlètes, notamment des téléphones portables, des tablettes électroniques et des vêtements. Le directeur de la délégation scandinave Morten Rodtwitt a ainsi déclaré :
"À cause des nombreux travailleurs, personnel d'entretien et femmes de chambre supplémentaires qui ont été introduits dans le Village olympique à notre demande, nous avons été sujets à une série de vols. Ça va des téléphones aux iPads en passant par des objets aussi banals que des draps de lit".
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Ce sont ainsi pas moins de 150 plaintes qui ont été déposés par les athlètes danois, concernant les 36 appartements alloués à la délégation. Ils ne sont toutefois pas les seuls à avoir été victimes de larcins. En effet, les Australiens et les Chinois ont également fait part de vols survenus lors d'une évacuation des locaux en raison d'un exercice d'alerte incendie. Les mésaventures des sportifs chinois ont d'ailleurs fait en quelques heures le tour de leur patrie via les réseaux sociaux, et les internautes se demandent avec une fausse candeur si toutes les mesures de sécurité ont bien été prises pour assurer la tranquillité des sportifs, qui plus est dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu à Rio, en raison des menaces d'attentat.