La Fédération française de rugby (FFR) a licencié Guy Novès il y a environ deux semaines. L’ancien sélectionneur du XV de France a décidé de porter l’affaire auprès des prud’hommes ce jeudi. Une saisine qu’il juge normale voire nécessaire.
Guy Novès a accordé un entretien à Midi Olympique qui paraîtra ce vendredi. Il y a expliqué pourquoi il a décidé de saisir les prud’hommes après son licenciement par la FFR. Une démarche entamée alors qu’aucun contact entre son avocat et ceux de la Fédération n’a eu lieu. Pour le technicien, cette saisie des prud’hommes est normale et nécessaire. « Si je le fais, c'est que rien ne s'est passé pour que je ne le fasse pas » ajoute-t-il. Avant cela, il a déclaré dans un entretien vidéo diffusé lundi sur France 3 qu’il comptait recourir à la justice. Ses conseillers lui ont persuadé d’attaquer Bernard Laporte et la FFR pour « rupture abusive de contrat à durée indéterminée ». C’est ainsi qu’il a déposé son recours ce jeudi à Toulouse auprès du conseil des prud’hommes. Guy Novès raconte également que son avocat lui a expliqué que rien de ce qui figure dans son courrier de licenciement n’est lié à une faute grave. Pour lui, son client a été licencié suivant un « montage assez particulier… »
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Guy Novès raconte ensuite à Midi Olympique ne plus avoir eu d’échanges avec Bernard Laporte après que celui-ci l’ai appelé la veille de la réception de sa lettre de renvoi. La discussion a été correcte, le président de la FFR lui ayant expliqué qu’il ne pouvait pas faire autrement et que la décision a été prise de manière réfléchie. Le technicien affirme qu’il s’agit d’un des rares échanges directs qu’il a eu avec Laporte cette dernière année.
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