Malgré la très forte polémique en cours sur le dopage institutionnalisé au plus haut niveau par la Russie, la délégation russe s'est envolée aujourd’hui pour Rio avec les athlètes sélectionnés qui ont satisfait aux critères mis en place par le Comité international olympique lundi. La délégation russe se voit ainsi amputée d'une centaine de sportifs.
lequipe.fr
Les sportifs russes agréés par leurs fédérations ont décollé aujourd’hui de Moscou pour se rendre aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Suite à la décision du CIO de laisser les fédérations procéder à l'écrémage selon les critères qu'il a énumérés lundi, la délégation russe se voit néanmoins amputée d'une centaine d'athlètes. La natation (7 athlètes), le canoë (5 athlètes) et l'aviron (22 athlètes) se voit particulièrement touchés, suite au travail des fédérations. L'athlétisme est quant à lui décimé, avec pas moins de 67 sportifs privés de jeu pour cause de dopage. Les chances d'obtenir des médailles et de concourir pour la première place au classement des Jeux se trouvent grandement hypothéquées.
lequipe.fr
Toutefois, il en faudrait plus pour atteindre la combativité des Russes. Ainsi, Polina Kuznetsova, membre de l'équipe de handball, a déclaré de manière très ferme : "Ils nous ont mis en colère, mais dans le bon sens du terme. On va se battre encore plus, pour prouver que c'est difficile de briser la Russie". Même son de cloche du côté d'Aleksey Korolev, l'entraîneur de l'équipe féminine de volley : "Nous allons nous battre pour nous-mêmes mais aussi pour ceux qui n'ont pas pu venir". Natalia Ishchenko, triple championne olympique de natation synchronisée, est allée jusqu'à affirmer : "On est en mode combat". Autant dire que les Russes n'ont pas excessivement bien pris les poursuites à leur encontre de la part de quasiment toutes les instances sportives internationales. Très remontés, les athlètes présents à Rio feront preuve d'une ténacité absolue, à n'en pas douter.