Jean-Michel Aulas n'a pas abandonné l'idée de voir Laurent Blanc devenir entraîneur sur le banc de l'OL. Courtisé par les Rhodaniens en octobre 2019 pour devenir entraîneur, l'ancien technicien du PSG (aujourd'hui à Al-Rayyan, ndlr) a finalement été devancé dans la course par Rudi Garcia, principalement en raison de la décision du directeur sportif de l'époque, Juninho. Mais l'option Blanc à l'OL semble toujours hanter l'esprit de l'officiel de 72 ans, qui s'est confié à Europe 1, dans une interview qui sera en partie diffusée vendredi, mais dont Le Progrès dévoile les grandes lignes.
"Dans mon esprit, on ne se mettra pas en danger"
"Oui, j'y pense. A l'époque, je me suis solidarisé avec Juninho. C'est un garçon qui a une expérience incomparable. Les choses n'ont pas abouti. Mais on ne sait jamais. [...] Peter Bosz, c'est un homme fort. Mais il n'y a pas de résultat à la hauteur. On a dit 'on continue' jusqu'à fin février pour voir ce que ça donne, mais dans ma tête, on ne va pas se mettre en danger. [...] Nous ne serons pas stupides", a ajouté le président de l'OL. L'Olympique lyonnais, actuellement onzième de Ligue 1, a fait match nul contre le PSG (1-1) et se déplace à Troyes dimanche, lors de la 21e journée de Ligue 1 (17h05).
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Peter restera et surtout Peter réussira et l'OL finira par gagner comme depuis 34 ans ... ! https://t
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- Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) December 24, 2021
Pas de départ avant la victoire en Coupe d'Europe avec l'OL
Dans un entretien accordé à L'Equipe fin décembre, le patron de l'OL a effectivement assuré que l'entraîneur néerlandais aurait deux mois (janvier et février) pour redresser la barre, expliquant par ailleurs que "finalement, il n'y a pas de coachs sur le marché qui ont la qualité de Peter Bosz. Nous risquons donc seulement de faire encore plus de dégâts en cédant à la mode de changer d'entraîneur". Depuis cette déclaration, Lyon n'a gagné que deux places en championnat de France et a été éliminé de la Coupe de France après les incidents contre le Paris FC. A la tête du club depuis 1987, le natif de L'Arbresle se sentait l'homme de la situation et avait un objectif en tête : "Je ne partirai pas sans avoir ramené une coupe d'Europe (pour l'équipe masculine) à Lyon. Même en attaque, nous faisons en sorte de trouver les ingrédients pour continuer à investir à moyen terme et aller là où nous devons aller".
L'Olympique lyonnais, qui s'est qualifié cette saison pour les huitièmes de finale de l'Europa League, attendra le 25 février pour connaître son futur adversaire. Le club n'a plus disputé la Ligue des champions depuis l'exercice 2019-2020 et s'est incliné en demi-finale du "Final 8" face au futur vainqueur de la compétition, le Bayern Munich (0-3).