Incidents Paris FC - OL : quatre mois de prison avec sursis pour les deux supporters du PSG

Incidents Paris FC - OL : quatre mois de prison avec sursis pour les deux supporters du PSG

Deux ultras du PSG impliqués dans les incidents lors du match de Coupe de France Paris FC-OL en décembre dernier ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis et deux ans d'interdiction de stade pour le PSG et le Paris FC, selon les informations de L'Equipe.


Des présences inutiles. Le 17 décembre dernier, alors que se déroulaient les 32e de finale de la Coupe de France entre le Paris FC et l'Olympique lyonnais, deux ultras du PSG avaient été impliqués dans les incidents qui avaient émaillé le match au Stade Charléty. Et ils ne pourront pas y retourner avant un bon moment puisque, selon les informations de L'Equipe, ils ont été condamnés lundi matin à quatre mois de prison avec sursis et deux ans d'interdiction de stade pour les matchs du PSG et du Paris FC.

Pour rappel, des affrontements entre supporters avaient eu lieu dans les tribunes à la mi-temps du match, opposant le parc lyonnais à un groupe d'individus, dont les deux personnes condamnées. De nombreux coups et projectiles ont été lancés et un mouvement de foule s'est produit, obligeant certains supporters à sortir sur le terrain. Le match a été interrompu à la mi-temps et n'a pas repris, si bien que le Paris FC et l'OL ont été éliminés de la compétition sur tapis vert.

Si les supporters lyonnais impliqués n'ont toujours pas été identifiés, une dizaine d'ultras du PSG avaient été repérés à l'aide de caméras de vidéosurveillance. Huit d'entre eux ont reçu une ordonnance pénale la semaine dernière, les deux autres ont été mis en examen pour violences volontaires en réunion, comme le rapporte le quotidien sportif français L'Equipe. Le premier, Samy, est membre des Microbes, un groupe de supporters du PSG. Le second, Christopher, était le président du groupe "Ferveur parisienne", affilié au Collectif Ultras Paris, dont la dissolution a été prononcée le 6 avril. Tous deux étaient présents devant le tribunal de Paris et ont exprimé leurs regrets pour les actes commis, tout en assurant qu'ils avaient pris leurs distances avec le football.