La situation ne s'améliore pas pour Bourg-de-Péage. Certes, le club drômois a récemment évité de justesse le dépôt de bilan grâce à l'intervention de repreneurs et pourra terminer la saison en Butagaz Energie, mais la Commission nationale de contrôle de gestion (CNCG) de la Fédération française de handball (FFHB) a noirci un peu plus le tableau. En février, celle-ci a sanctionné le club de Bourg-de-Péage d'un retrait de neuf points au classement du championnat en réaction à "l'envoi tardif de certains documents administratifs et financiers". Alors que les coéquipières de Manon Houette se battaient en tête du classement, elles ont reculé dans la hiérarchie. Cependant, la situation a de nouveau évolué suite à une nouvelle décision de la CNCG prise récemment et qui fragilise encore plus la place du club drômois dans l'élite du handball professionnel féminin en France.
Bourg-de-Péage n'a plus le droit à l'erreur
En effet, Bourg-de-Péage vient de se voir infliger un deuxième retrait de neuf points au classement de la Ligue Butagaz Energie. Cette fois, c'est "l'ampleur de la dégradation des fonds propres consolidés" du club qui lui est reprochée par la CNCG. La conséquence directe de cette décision, qui ne fera pas l'objet d'un appel, est une nouvelle chute au classement de la Ligue. Avec 25 points, contre 43 en 18 journées, Bourg-de-Péage est désormais 12e du classement et n'a plus que cinq points d'avance sur Fleury, lanterne rouge et seule équipe en position de relégable. Aux sanctions sportives s'ajoutent d'autres mesures qui vont entraver le fonctionnement du club. Les dirigeants du club devront faire appel à la CNCG pour recruter ou prolonger une joueuse, mais aussi pour améliorer la situation économique du club.