Cyclisme : Pineau rêve grand pour le Tour

Cyclisme : Pineau rêve grand pour le Tour

Jérôme Pineau, qui dirige l'équipe B&B Hôtels p/b KTM depuis quatre ans, est toujours très ambitieux. Il rêve de voir un jour l'un de ses coureurs remporter le Tour de France.

Les années passent et Jérôme Pineau manque toujours d'ambition. L'ancien cycliste français, qui dirige l'équipe B&B Hôtels p/b KTM depuis quatre ans, espère qu'un jour, un coureur de son équipe brillera sur le Tour de France.

"J'ai dit un jour : "Nous allons gagner le Tour", et je le maintiens. Cela a même fait l'objet d'un reportage sur France 3, 52 minutes que j'ai mises à profit pour rencontrer de futurs partenaires. Quand on n'a pas d'ambition, que fait-on ? Faut-il rester sagement dans l'ombre des grands, attendre qu'ils se soient servis et tenter sa chance ? Quel partenaire vais-je attirer avec ces mots ? Quatre ans plus tard, nous avons fait deux Tours de France, nous avons mis un de nos coureurs (Franck Bonnamour) sur le podium. C'est juste la supercombativité, mais certains (et leurs partenaires aussi) auraient signé", a notamment expliqué l'ancien puncheur dans une interview à L'Equipe.

"La Bretagne internationale transpire".

"Quand David Gaudu, Valentin Madouas ou Warren Barguil sont passés professionnels, je n'étais pas à la tête d'une équipe, mais la Bretagne, ce vivier, a été une motivation pour moi. Manu Hubert (le manager d'Arkéa-Samsic) n'avait pas les moyens à l'époque. Aujourd'hui, j'espère que nous ne manquerons pas le Breton à ce niveau. C'est pourquoi cette année, j'ai préféré mettre un bon ticket dans une académie (qui encadre 8 jeunes coureurs) pour former les enfants plutôt que de prendre un coureur supplémentaire", a expliqué Pineau plus tard.

Il a ajouté : "Gagner le Tour de France avec un Breton ? Non, je veux être un pur Breton, je veux sortir de là. L'idée est de faire rayonner la Bretagne au niveau international. Sinon, je n'aurais pas pris Pierre Rolland ou Victor Koretsky... Être Euskatel-Euskadi, ce n'était pas mon idée. Être porté par un peuple, oui. Des supporters de l'OM, il y en a partout, ils ne sont pas tous à Marseille, mais quand l'équipe gagne, ce sont ces couleurs qu'ils portent".