Edgar Grospiron : "Nous ne pouvons plus faire les Jeux Olympiques d'hiver à Albertville, mais nous pouvons les faire à Lyon". (Podcast "l'After du Sport Business")

Edgar Grospiron : "Nous ne pouvons plus faire les Jeux Olympiques d'hiver à Albertville, mais nous pouvons les faire à Lyon". (Podcast "l'After du Sport Business")

A l'occasion des Jeux olympiques d'hiver 2022 à Pékin, la Sports Management School a donné la parole à l'ancien champion olympique Edgar Grospiron dans son podcast "l'after du sport business".

Pendant plus d'une heure, le champion olympique de ski de bosses aux Jeux olympiques d'Albertville en 1992 revient sur son parcours de sportif professionnel et explique sa reconversion en conférencier motivateur.

A cette occasion, il partage également sa vision de l'événementiel et commente l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de Pékin.

"À Pékin, les épreuves sur glace se déroulent en ville et les épreuves sur neige en montagne. A mon avis, de moins en moins de villes moyennes seront en mesure d'accueillir les Jeux olympiques d'hiver, car les exigences sont très élevées, il faut 10.000 chambres dans des hôtels 4 et 5 étoiles, un village olympique, une urbanisation, des installations... Si on imagine d'organiser les JO d'hiver en France, on ne peut plus les organiser à Albertville, mais à Lyon, qui est à deux heures des stations de ski, soit une heure de plus qu'Albertville..... Si c'était le cas, la France pourrait le faire avec Paris, tout comme Barcelone pourrait se porter candidate pour les Jeux d'hiver... Milan l'a fait. Comme l'événement prend de l'ampleur, il doit s'appuyer sur des villes et des structures plus grandes.

"Barcelone pourrait se porter candidate pour les Jeux d'hiver".

"Il y a une logique de coût, si on veut faire les Jeux d'hiver à Lyon, on ne va pas y construire une piste de bobsleigh, on va utiliser celle de La Plagne. Il y a une logique de réduction des coûts. Soit on va plus loin pour trouver une installation, soit on construit une infrastructure temporaire".

"La logique du CIO est aussi de laisser un héritage au pays hôte, avec des infrastructures, mais aussi un savoir-faire. Grâce aux Jeux olympiques, des gens ont appris à organiser des compétitions internationales. Ces pays peuvent ensuite organiser des championnats du monde et d'autres compétitions, cela crée de la vitalité".

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