Il y a 50 ans, plus précisément le 19 avril 1967, une jeune femme du nom de Kathrine Switzer s'était inscrite au marathon de Boston. Elle avait alors 20 ans et étudiait le journalisme à l'Université de Syracuse. Il était interdit à l'époque pour les femmes de participer à cette course, de sorte qu'elle n'avait communiqué que ses initiales K.V. Switzer.
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Au cours du marathon, la jeune femme s'est retrouvée aux prises avec un homme qui l'a attrappée par l'épaule pour la chasser de la course. Il s'appelait Jock Semple et faisait partie des organisateurs de l'évènement. Le compagnon de Kathrine Switzer ainsi que son entraîneur étaient intervenus afin de la défendre, et surtout pour qu'elle puisse terminer sa course. Cette altercation est passée à la postérité grâce aux photos prises par Harry Trask, un journaliste du Boston Traveler qui remportera le Prix Pullitzer en 1957.
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La jeune femme avouera plus tard qu'elle s'était encouragée tout le long du parcours, afin de prouver que physiquement et mentalement, une femme pouvait accomplir cet exploit. Au-delà d'un défi personnel, elle était en train de passer un message politique au nom de toutes les femmes. Poussée par un vent de révolte, Kathrine Switzer franchit finalement la ligne d'arrivée en 4 heures et 20 minutes. Cette première au marathon de Boston est devenue un véritable symbole pour la cause féministe qui a fait de la jeune femme une icône. Il a toutefois fallu attendre 1972 pour que les femmes soient enfin autorisées à concourir à Boston.
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Kathrine Swartz a endossé de nouveau le numéro 261 lundi pour le marathon de Boston. À 70 ans, celle qui avait un jour osé braver les interdits a terminé sa course en 4 heures et 44 minutes. Parmi ses concurrents, il y avait évidemment beaucoup de femmes!