Jacques Brunel : "Rivaliser avec la meilleure nation du monde"

Jacques Brunel : "Rivaliser avec la meilleure nation du monde"

Dans un long entretien accordé à Midi Olympique, Jacques Brunel dresse un bilan du Tournoi des 6 nations 2018 et se projette sur la prochaine tournée d'été qui se déroulera en Nouvelle-Zélande avec 3 tests-matchs face à la meilleure nation du monde. Extraits.

Sud Ouest

Cette défaite doit être frustrante...

Jacques Brunel : Oui il y a de la déception. Des joueurs, du staff. Parce que, encore une fois, c'est un match qu'on peut gagner. Dans ce Tournoi on a été très près de l'Irlande (13-15), du pays de Galles. Mais en même temps dans le vestiaire on été mis en avant l'état d'esprit du groupe, l'engagement mis tout au long du Tournoi. Sur ces fondations, je pense qu'on va pouvoir bâtir. En début de Tournoi, on nous annonçait être très loin grandes nations. On a montré qu'on était très proche.

Sur quelles certitudes pouvez-vous vous appuyer?

J.B. : Déjà, une bonne défense. Et on a cherché à entreprendre, on marque un très bel essai. On a aussi la possibilité, quand Yacouba (Camara) se blesse (26), de rescorer, et en deuxième mi-temps (Adrien) Pelissié fait un en-avant à l'entrée 22 mètres. On a aussi lancé plusieurs fois après les touches dans de bonnes conditions. Mais la défense galloise, haute, nous a gênés.

Ce Tournoi vous laisse-t-il des regrets?

J.B. : Oui, on a été très près des meilleurs. Deux points d'un côté (face à l'Irlande), un de l'autre (pays de Galles)... ces peu de points nous auraient permis de basculer dans une autre dimension au classement et en terme de confiance.

Quel est le but, en Nouvelle-Zélande ?

J. B. : Améliorer ce que l'on a montré dans le Tournoi, rivaliser avec la meilleure nation au monde.

Il avait été question que Travers et Labit vous accompagnent en Nouvelle-Zélande en tant qu'observateurs. Iront-ils ?

J. B. : C'est une possibilité. Ils l'avaient souhaité et nous en parleront ensemble cette semaine.