RIO : le TAS rejette l'appel des athlètes russes

RIO : le TAS rejette l'appel des athlètes russes

Les athlètes russes étaient suspendus à la décision du Tribunal arbitral du sport s'agissant de leur éventuelle participation aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Le TAS a rejeté jeudi leur appel, et ils ne pourront donc sans doute pas participer à la fête au Brésil.

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Dans le cadre de suites de l'affaire du système de dopage généralisé mis en place au bénéfice des athlètes russes, le Tribunal arbitral du sport a apporté une nouvelle pierre à l'édifice. Le 5 juillet dernier, la Fédération russe d'athlétisme, déjà suspendue par la Fédération internationale d'athlétisme, avait introduit une demande auprès du TAS pour que 68 athlètes russes puissent participer aux Jeux olympiques qui se tiendront en août prochain à Rio de Janeiro. Le TAS a rendu son verdict aujourd'hui, et a rejeté l'appel interjeté. Sur ces 68 dossiers, seul un a été accepté, celui de la double championne d'Europe de saut en longueur Darya Klishina, du fait qu'elle s’entraîne aux Etats-Unis et n'a donc pas bénéficié du programme de dopage mis en place en Russie. Les 67 autres athlètes se voient donc privés de Jeux olympiques. Parmi eux, on retrouve de grands noms du sports, tels Sergei Shubenkov, l'actuel champion du monde du 110m haies, et Elena Isinbaeva, l'ancienne championne olympique de saut à la perche.

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Dans la foulée, le président de la Fédération internationale d'athlétisme s'est félicité de la décision rendue par le TAS, qui vient confirmer les accusations lancées contre la fédération et les athlètes russes. La Russie a quant à elle annoncé par l'intermédiaire du Ministre des sports Vitaly Mutko regretter profondément "une décision jugée politique et sans fondement juridique valable". C'est maintenant au Comité international olympique de trancher en dernier recours s'agissant de la présence des athlètes russes à Rio. Sachant que le CIO a soutenu depuis le début les accusations portées à l'encontre de la Russie, et avec la publication toute récente de l'accablant rapport McLaren, le verdict final pour la Russie ne laisse que peu de place au doute.

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