Le nouveau patron de la FIFA, Gianni Infantino, l'avait annoncé "notre tâche principale doit être le développement du football". Qui dit changement dit réforme. La prochaine en date : un Mondial à 48 équipes.
Gianni Infantino, le président de la FiFA, s'accroche dur comme fer à ses réformes, et elles sont nombreuses : augmenter le nombre de pays qualifiés pour la Coupe du Monde, avoir recours à l'arbitrage vidéo, et autoriser un quatrième remplacement au cours d’une prolongation. Les premiers essais vidéo ont eu lieu lors de deux matchs de la Coupe du monde des clubs, et les critiques ne se sont pas fait attendre par les puristes de l'arbitrage uniquement visuel.
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Gianni Infantino a admis "les couacs" de ce nouveau système d'arbitrage, tout en espérant qu'il soit opérationnel pour la prochaine Coupe du Monde en 2018. Autre chantier en perspective, passer de 32 à 48 équipes en phase finale de Coupe du Monde à partir de 2026. Sauf que l'Association des clubs européens (ECA) est opposé à ce projet, ainsi que le président de l'UEFA Aleksander Ceferin. Infantino est un peu seul contre tous.
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En clôture d'une conférence dédiée au sport à Dubaï, Infantino a tenu à répondre à ses détracteurs : "Je crois fortement au Mondial à 48 nations, mais je ne suis évidemment pas un dictateur !". Un tacle puissant suivi d'un petit peu de pommade, "C'est quelque chose qui a besoin d'être discuté. Quand les Fédérations nationales en ont parlé lors de précédentes réunions, elles étaient largement pour, mais plus de débats doivent avoir lieu."
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La nouvelle phase finale de la Coupe du monde à 48 nations comprendrait 16 groupes de 3 équipes, pour plus "d'intégration" dans le "plus grand événement sportif et social". Le rêve de Infantino sera soumis lors de la prochaine réunion du Conseil de la Fifa les 9 et 10 janvier à Zurich.